L'idée d'organiser ce projet sur les marches d'un musée est née de mon envie de placer les chiens dans un nouveau contexte. En les plaçant sur les marches du Musée des Beaux-Arts d'Anvers, lieu traditionnellement réservé à l'exposition et à la célébration de l'art, je souhaite élever les chiens au niveau d'une œuvre d'art, en leur accordant l'appréciation et l'attention qu'ils méritent.

 

Le surréalisme joue un rôle majeur dans ce projet et le choix de représenter les propriétaires comme des « fantômes » en est le reflet direct. Ce choix a plusieurs niveaux de sens. Premièrement, il sert à concentrer toute l'attention sur les chiens et les personnages deviennent ainsi un ornement du musée. Deuxièmement, il propose un commentaire sur notre relation avec nos chiens : même si nous sommes leurs « propriétaires », nous sommes souvent les forces silencieuses et invisibles derrière leur vie.

 

Finalement, l’inspiration de ce projet est venue de mon désir d’avoir un impact positif sur le monde qui m’entoure. En tant qu'artiste, j'ai le privilège et la responsabilité d'attirer l'attention sur des questions importantes et de stimuler la discussion. En créant un projet qui remet en question notre relation avec les chiens d'une manière si publique et visuellement puissante, j'espère contribuer à une plus grande sensibilisation et appréciation de ces merveilleuses créatures, réunies à l'occasion de la Journée mondiale des animaux.

 

Un projet de cette envergure nécessite une planification détaillée et une organisation minutieuse. De nombreuses variables sont impliquées, depuis la coordination des chiens et de leurs propriétaires jusqu'à l'aspect technique de la photographie d'un si grand groupe.

 

Tout d’abord, il y aurait une présélection approfondie et un briefing des propriétaires de chiens. Cela inclurait des éléments tels que la formation nécessaire avant le tournage, la compréhension de la vision globale du projet et l'accent mis sur l'importance de la patience et de la collaboration pendant le tournage lui-même.

Il est essentiel de fournir un environnement sûr, calme et contrôlé afin de minimiser le stress des animaux.

 

Le projet rend hommage au mouvement ascendant des animaux dans notre conscience sociale et culturelle. Avec les marches du Musée des Beaux-Arts d'Anvers comme scène, la photo symbolise le voyage des animaux du bord jusqu'au centre de notre attention et de notre appréciation.

 

La collaboration entre Vincent Lagrange et le Musée des Beaux-Arts d'Anvers souligne le pouvoir de l'art pour promouvoir le changement social et créer une prise de conscience. Avec ce projet, ils attirent l'attention sur la beauté et l'importance de nos amis à quatre pattes, tout en repoussant les limites de la photographie d'art.

 

Le Musée des Beaux-Arts d'Anvers n'est pas seulement un monument culturel et historique, mais aussi un symbole de l'élévation de l'art. En créant la sculpture sur les marches et le parvis du musée, nous créons un lien visuel et symbolique entre l'art traditionnel et cette expression artistique innovante, entre la beauté intemporelle du musée et la beauté vibrante et dynamique des chiens.

 

Les escaliers font office de podium surélevé, au propre comme au figuré. Littéralement, en élevant les chiens et en les mettant à l'honneur. Au sens figuré, en élevant leur statut d’animal de compagnie à celui de sujet d’art. Ils incarnent également un mouvement ascendant, une aspiration, un désir d’atteindre quelque chose de plus grand – des thèmes qui sont au cœur de nombreuses œuvres d’art exposées au musée.

 

Attendez-vous à une expérience inoubliable en cette Journée mondiale des animaux, lorsque le Musée des Beaux-Arts d'Anvers ouvre ses marches pour cette célébration spéciale des chiens et de l'art. Une manifestation enchanteresse de l’amour pour les animaux, du pouvoir de l’art et des possibilités infinies lorsque ces deux mondes entrent en collision.